Impositions sur les successions et donations, droits d'enregistrement et de timbre

Rédigé par Marc Uzan - - 1 commentaire

 

IMPORTANT : les éléments d'informations donnés ci-après sont généraux. Pour une analyse de votre situation spécifique, consultez un avocat.

 

La France a conclu avec un certain nombre de pays des conventions pour éviter la double imposition en matière de successions.

 

Les dispositions pour éviter cette double imposition figurent soit dans une convention générale à côté des dispositions relatives aux impôts sur le revenu (c'est le cas notamment pour les anciennes conventions conclues avec les pays d'Afrique qui visent également les autres droits d'enregistrement et les droits de timbre), soit dans des conventions particulières, dont certaines traitent également des droits de donation.


Comme celles qui se rapportent aux impôts sur les revenus, les conventions en matière de successions répartissent les droits d'imposer entre les États et prévoient des dispositions pour éliminer les doubles impositions lorsque les deux États ont concurremment le droit d'imposer.


L'État bénéficiaire du droit d'imposer peut être soit l'État de situation, pour les biens tels que les immeubles ou les biens meubles corporels, soit l'État de résidence pour les biens meubles incorporels non rattachés à un établissement stable ou à une base fixe.
L'élimination des doubles impositions s'opère au moyen des techniques générales de l'exonération ou de l'imputation.

 

La pratique française retient plutôt la méthode de l'exonération, éventuellement assortie du taux effectif.
Les mêmes conventions précisent, en général, les règles régissant la répartition des dettes entre les États, en s'inspirant plus ou moins étroitement du modèle OCDE de 1982 en matière d'impôt sur les successions et les donations (art. 8).


Les conventions en matière de successions, donations, droits d'enregistrement et de timbre sont signalées dans le tableau.

La lecture des conventions est souvent ardue, consultez notre cabinet d'avocat fiscaliste pour une application à votre situation spécifique.

On trouvera dans ce tableau la liste des pays qui ont conclu avec la France une convention fiscale destinée à éviter les doubles impositions.

 

Notre cabinet d’avocat fiscaliste peut vous assister.

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1 commentaire

#1  - Amon a dit :

Bonjour Maitre,
Je compte faire un investissement immobilier à l'Etranger et la fiscalité compte pour moi dans ce choix en particulier la fiscalité des successions.
Je lis ainsi ansi dans la convention franco-émirati qu'un bien immobilier situé à Dubai ne rentrerait pas dans le calcul de la succession en France. Pour l'Italie cela n'est pas clair pour mais je comprends que le bien immobilier italien serait imposé dans la succession française sus déduction de l'impôt correspondant (pratiquement nul) payé en Italie.
Ma compréhension est elle la bonne ?
Y a t-il d'autres conventions fiscales qui permettent l'imposition du bien immobilier dans le pays étranger sans être réintégré dans la cession française ou alors sous la forme simplement du recalcul du taux progressif marginal français.

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